Les aides à la réinsertion de la Caf, caisse d’allocations familiales, permettent à des publics en difficulté de pouvoir faire face à leurs charges mensuelles, ou parfois exceptionnelles. Par aide à la réinsertion s’entend une allocation financière dont le montant peut dépendre de la situation familiale ou des revenus perçus par le foyer allocataire. Parmi toutes ces aides à la réinsertion, le Rsa est certainement la plus connue et la plus répandue. Cette allocation mensuelle permet aux foyers percevant de très faibles ressources de bénéficier d’un budget bonifié. La prime d’activité est également de première importance. Cette aide financière remplace le Rsa « activité » et la prime pour l’emploi et a pour but de soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs les plus modestes. Le prime de Noël se destine quant à elle à alléger le coût des fêtes de fin d’année pour les titulaires du Rsa socle, Rsa majoré et Rsa jeune. Enfin, l’allocation adulte handicapé a pour objet d’offrir un complément de revenu aux personnes dont le taux d’incapacité a été reconnu par la Cdaph, Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapés. Cet éventail d’aides à la réinsertion est géré et versé par la Caf.
La prime d’activité
La prime d’activité a pour but de soutenir les travailleurs les plus modestes en leur octroyant une prime annuelle qui fait office de complément de revenus. Pour en bénéficier, le demandeur, âgé de 18 ans et plus, doit exercer une activité salariée, non salariée, ou au sein d’un Esat, Etablissement et service d’aide par le travail (attention, des conditions particulières sont mises en place concernant les étudiants et les apprentis).
La prime de Noël
La prime de Noël est versée une fois, aux alentours de la mi-décembre, à chaque foyer allocataire bénéficiaire du Rsa socle, majoré ou jeune. Pour la percevoir, aucune démarche n’est nécessaire. La Caf dont vous dépendez s’occupe de verser la prime de Noël si vous répondez aux critères d’obtention. Cette prime s’articule autour de la composition de la famille : situation maritale et nombre d’enfants à charge.
Le revenu de solidarité active
Le Rsa, Revenu de solidarité active, est une allocation destinée aux personnes qui perçoivent de très faibles ressources ou qui sont complètement démunies. Ce dispositif social s’adresse aux personnes âgées de plus de 25 ans. Cette condition d’âge ne s’applique plus dès lors que le demandeur du Rsa compte déjà un enfant à charge au sein de son foyer, ou encore s’il s’agit d’une femme enceinte.
Toutefois, une personne âgée entre 18 et 25 ans, même sans enfant, peut prétendre au bénéfice du Rsa si elle a exercée une activité professionnelle à temps plein pendant au moins deux années sur les trois dernières années.
Dans tous les cas, avant de faire une demande de Rsa, l’allocataire doit avoir épuisé toutes les autres solutions de prestations que lui confèrent son statut comme : l’allocation de retour à l’emploi, pension de retraite,…
L’allocation adulte handicapé
L’Aah, allocation adulte handicapé, assure un complément de ressources aux personnes handicapées afin de leur garantir un revenu mensuel minimal. La Cdaph définit le taux de handicap du demandeur. Si ce taux est au moins égal à 80 %, l’Aah peut être versée. Si le taux d’incapacité est compris entre 50 et 79 %, alors la Cdaph doit statuer pour définir si le handicap crée une véritable restriction d’accès à l’emploi.
Si le bénéficiaire perçoit déjà une pension d’invalidité, de retraite ou d’accident du travail, alors l’allocation adulte handicapé ne sera pas versée en intégralité. Elle sera du montant de la différence entre le maximum perçu en Aah, et le montant de la pension initiale.